PAYS ORIGINE

GUINÉE CONAKRY

[dsm_text_divider _builder_version=”4.6.5″ _module_preset=”default” header=”Nador: relier les routes migratoires au-delà de la Frontière Sud” color=”#e09900″ divider_style=”outset” text_shadow_style=”preset5″ text_shadow_color=”#000000″ header_font=”Poppins||||||||” header_text_color=”#e09900″ header_font_size=”24px” hover_enabled=”0″ sticky_enabled=”0″ global_module=”2585″ saved_tabs=”all”][/dsm_text_divider]

Dans ces moments troublés, qui présagent de nouveaux paradigmes, la Délégation Diocésaine des Migrations (DDM) à Nador fait face à un nouveau défi. En même temps qu’on cherche à aider les personnes migrantes en situation de vulnerabilité, on tente de connecter les pays d’origine avec ceux de transit et de destination, afin d’essayer de garantir les droits et réduire les risques pour les personnes et les communautés.


L’année dernière la DDM a mis en marche le projet “La Route Migratoire de l’Afrique de l’ouest. Sensibilisation et reduction de risques liés à la migration en Guinée”.

Pendant sa première phase, on a découvert l’importance de créer une plateforme entre les différentes organisations qui travaillent dans le domaine de la migration en Guinée, afin de faciliter la coordination avec d’autres pays et promouvoir un changement de paradigme dans la façon d’aborder la réalité de la migration.


Dans le premier trimestre de cette année, Esther Fraile et Mouctar Bah, membres de l’équipe d’intervention “Pays d’origine”, ont voyagé en Guinée, qui a vécu un référendum constitutionnel dans un contexte de violence, de tension et de coronavirus. Pendant leur séjour, la DDM a réussi à constituer, grâce à l’aide inestimable du Secrétariat pour les Missions des jésuites espagnols, la “Plateforme Citoyenne d’Appui aux Migrants” (PCAM), avec quatre autres organisations :

OCPH-Caritas Guinée, OGLMI (Organisation Guinéenne pour la Lutte contre la Migration Irrégulière), Croix-
Rouge Guinée et AGICOM (Agir pour ma Commune).


La plateforme est le résultat du processus participatif d’évaluation réalisé par la DDM en 2019 dans les villes de Conakry, Mamou, Kindia et Labé, ainsi que de plusieurs rencontres, d’une assemblée générale et des séances de formation dans les domaines d’intervention que la plateforme va développer :

campagnes de sensibilisation, plaidoyer sociopolitique, réinsertion des migrants déportés du Maroc et suivi psychosocial des familles de personnes décédées ou disparues sur la route migratoire.


En outre, le projet a permis de faire le suivi des personnes qui avaient été aidées par nos équipes à Nador, ainsi que d’accompagner des familles qui avaient perdu des êtres chers dans la Frontière Sud.

Après cette intense expérience, nous faisons face aux nouveaux défis, reconnaissants pour l’opportunité d’accompagner les personnes en transit et ressentant la force extraordinaire du battement du Sud Global.